Baptiste Laporte

MA Motivation

Réaliser les plus grands projets en solitaire ne m’intéresse pas.
L’important pour moi, c’est de faire partie d’aventures humaines. Je définis l’aventure humaine comme une somme d’interactions sur la base de valeurs communes dans lesquelles je m’accomplis sereinement. Ce qui me guide à définir une réussite personnelle est ma participation à une aventure collective, au bénéfice d’une réussite personnelle pour tous ceux qui prennent part à cette aventure.

Pour concevoir tous ces principes, je crois profondément en la séparation de deux plans de réussite habituellement mis en opposition : le plan de réussite personnelle et le plan de réussite collective. Pour moi, ils cohabitent dans un même univers sans jamais entrer en collision, il n’existe donc plus de contradiction entre ces deux réussites. On peut alors s’épanouir sur le plan personnel tout en participant activement à une réussite collective.

Comment ?

  • Mettre en place un cadre respectueux des besoins de chacun.
  • Garantir un espace de libre parole dans lequel il est possible pour chacun d’exprimer ses vulnérabilités.
  • Créer la place pour adresser les différends entre personnes et d’en respecter les opinions dans un climat d’altérité. Gardez à l’esprit que des conflits peuvent survenir à tout moment, même dans un environnement sain.

Dans quel but ?

Rendre fier ceux qui participent à cette aventure humaine.
Autrement dit, de faire prendre conscience à ceux qui participent à ces projets, la place essentielle qu’ils occupent, c’est une des clés de la motivation à continuer dans cette direction. Trop de personnes arrêtent de participer à des projets, car ils pensent que ce qu’ils y font est vain, alors que bien souvent, ils sont l’incarnation des valeurs du projet. Dans ce sens, personne ne doit se sacrifier au sein d’un collectif, du moins sans une juste reconnaissance, parce que l’entièreté d’un groupe doit avoir l’opportunité de s’épanouir personnellement en son sein.

Mes outils

Un zafu*

Assis, les jambes croisées, la main droite au creux de la main gauche, les pouces se touchant, le dos droit, le menton légèrement rentré, le regard tombant au pied du mur devant moi. C’est créer les conditions pour rencontrer l’autre, se rencontrer soi. 

Un stylo

C’est un stylo.  S’il ne me permet plus d’écrire, je le change. Ne pas en avoir, c’est laisser mourir ses pensées dans son esprit, dans l’indifférence la plus totale.  

Un carnet

C’est un espace privé, une sorte de cabine d’essayage me renvoyant continuellement à ce que j’écris. Je suis alors forcé d’en examiner honnêtement le contenu. À cet endroit, mes raisonnements se structurent.

*Coussin de méditation traditionnel du bouddhisme Zen Soto