Ce qui m’importe, c’est de créer des formes qui rassemblent.
Des manières de dire : “ce que vous faites compte.”
J’utilise des outils analogiques parce qu’ils laissent une place à l’interprétation, à l’épaisseur des choses.
Je ne cherche pas à reproduire fidèlement le réel, mais à en capter les traces humaines.
Et j’hybride avec le numérique pour rester libre,
libre de tout faire moi-même, sans filtre,
libre d’aller au bout de mon intention, seul s’il le faut.
Je travaille lentement.
Avec ce que j’ai sous la main.
J’écris tous les jours dans des carnets, toujours à l’encre noire.
Je construis des mises en page comme on assemble un récit :
non pas pour ordonner, mais pour faire sentir.
Ce qui m’importe, ce n’est pas l’exactitude. C’est la fidélité.
À ce qui a été vécu, partagé, construit à plusieurs.
Ce que je cherche à transmettre, c’est l’idée qu’autre chose est possible.
Qu’une narration personnelle ne s’écrit jamais seul — et qu’elle est d’autant plus précieuse quand elle s’écarte de ce que l’on attend.
Alors pour cela, j’essaie de rendre fier ceux qui essayent autre chose, pour que cela puisse continuer à exister.
Ce que vous voyez à travers mon travail n’est qu’une part de la réalité.
Si j’arrive à vous donner envie de voir par vous-même, alors j’ai gagné.
Je ne cherche pas à expliquer.
Plutôt à écouter ce qui tient, ce qui relie à la vie, aux autres.
Et finalement, le montrer. Simplement.
What matters to me is creating forms that bring people together.
Ways to say: “what you do matters.”
I use analog tools because they leave room for interpretation, for the weight of things.
I’m not trying to reproduce reality faithfully, but to capture its human traces.
And I blend in digital methods to stay free—
free to do everything myself, without filters,
free to follow my intention to the end, even alone.
I work slowly.
With whatever I have on hand.
I write every day in notebooks, always in black ink.
I build layouts as one assembles a story: not to impose order, but to let it be felt.
What matters is not accuracy, but fidelity
to what was lived, shared, built together.
What I aim to pass on is the idea that something else is possible.
That a personal narrative is never written alone—and becomes all the more precious when it diverges from what’s expected.
So I try to make those who dare something different feel proud, so it can continue to exist.
What you see through my work is only a fragment of reality.
If I manage to make you want to look for yourself, then I’ve succeeded.
I’m not here to explain.
Rather, to listen to what holds, what connects us to life, to each other.
And finally, to show it. Simply.